J’ai personnellement connu 2 bear market depuis mes débuts d’investisseur en bourse en 2005.

La crise des subprime qui a éclaté en 2008 et plus récemment la crise sanitaire de la COVID 19.

Il n’est jamais agréable de voir son portefeuille boursier « fondre comme neige au soleil », lors d’un bear market, mais il faut cependant garder à l’esprit les informations suivantes :

✔ Il faut avant tout garder votre sang froid et rester lucide sur qualité des entreprises de votre portefeuille boursier.

✔ Les marchés financiers sont structurellement haussiers sur le long terme.

✔ Il est absolument inutile de paniquer comme la majorité des opérateurs en jetant « l’eau du bain et le bébé qui va avec ! »

✔ Je vous recommande également de ne pas lire ou écouter les médias financiers, qui crient systématiquement au loup ! Les journalistes sont des marketeurs qui utilisent le levier des émotions pour vendre leurs journaux…….

✔ Le bear market est un cycle inéluctable sur les marchés financiers et vous allez découvrir comment en tirer profit.

✔ Le bear market est une opportunité en or de faire des soldes et de très bonnes affaires, en achetant des entreprises de qualité à prix low cost.

✔ Vous ne pouvez pas perdre d’argent en bourse à moyen long terme, lorsque vous achetez des leaders de marché.

Pour les épargnants investisseurs qui n’osent pas encore « franchir le Rubicon » des marchés financiers, en raison de la volatilité de la bourse, vous changerez peut-être d’avis avec la lecture de ce billet.

Ce que vous allez apprendre en lisant l’article :

✔ Qu’est-ce qu’un bear market ?

✔ Les principaux bear market dans l’histoire de la bourse.

✔ Les outils pour anticiper un bear market.

✔ 4 stratégies pour gagner de l’argent dans un bear market.

Les marchés financiers évoluent selon des cycles de hausse, de correction et de baisse.

Le bear market fait référence à un marché financier (indice, action, matière première, devise, obligation, devise digitale) qui perd au moins 20% depuis un plus haut enregistré.

Le bear market n’est pas une simple correction du marché, c’est une lame de fond qui emporte tout dans son passage, entrainant dans les abysses des entreprises très rentables.

Les bulles financières et les krachs boursiers sont associées au bear market.

Un marché en bear market est tout simplement un marché baissier qui est symbolisé par un ours par opposition au bull market représenté par un taureau.

Qu’est-ce qu’un marché baissier ?

Un marché est en tendance baissière lorsque les prix d’un instrument financier comme l’indice S&P 500, par exemple, enregistrent des points hauts et des points bas de plus en plus bas.

Un bear market ou marché baissier est l’aboutissement des 3 phases suivantes :

Il y a dans un premier temps la phase d’accumulation, avec les investisseurs institutionnels qui commencent discrètement, à acheter des instruments financiers comme des actions par exemple.

La phase d’accumulation correspond graphiquement à une large base dans laquelle les prix d’un actif financier font du surplace.

Vous trouverez ci-dessous un exemple de phase d’accumulation, sur le titre Tesla, qui a connu performance historique de 700% sur le Nasdaq en 2020.

La phase de participation est la seconde étape dans laquelle les investisseurs professionnels façonnent une tendance haussière.

Les investisseurs professionnels et les swing traders particuliers avisés « montent également dans le train en marche ».

Le prix des actions monte graduellement et les volumes sont en hausse.

La phase de distribution est l’ultime séquence avec le bear market et marque la participation des investisseurs particuliers épargnants.

Le climat est euphorique sur les marchés qui « volent de record en record », les médias encensent également les juteux profits à faire, avec l’investissement en bourse.

Le coiffeur, le chauffeur de taxi et sans oublier tante Germaine vont faire « all in » en plaçant toutes leurs économies en bourse, pour également gagner de l’argent facilement sur les marchés.

Les investisseurs institutionnels et les traders indépendants rentables vont alors vendre progressivement leurs titres au grand public.

Le marché va alors amorcer un cycle de baisse qui va s’inscrire sur plusieurs mois, en laissant sur le carreau le grand public, qui a acheté sur les sommets de marché.

Vous comprenez à présent les raisons pour lesquelles, il est absolument indispensable d’identifier les cycles de marché, grâce à l’analyse technique avant d’investir le moindre euro ou dollar.

Il y a systématiquement un amalgame entre un bear market et une correction de marché.

De nombreux you tubeurs et économistes crient au bear market lorsque le marché perd seulement 10%, c’est une erreur !

Certains chroniqueurs l’attendent comme on attendrait sœur Anne.

Le bear market est très redouté par les investisseurs amateurs car il est totalement imprévisible.

Les investisseurs particuliers amateurs sont souvent tétanisés lors d’un bear market pour ne pas dire désemparés par la situation….

Après avoir longtemps hésité à investir sur les marchés, Kevin décide d’investir en bourse, car il souhaite se constituer un patrimoine financier et diversifier ses revenus.

Il est prudent en investissant dans des valeurs solides, des titres « bon père de famille » pour constater dépité un décrochage de 30% des marchés financiers !

What the Fuck ?

Isolé, abattu et impuissant face à la situation, une petite voix à l’oreille lui murmure alors de vendre tous ses titres pour éviter de souffrir !

Kevin décide alors de se connecter à son courtier en ligne pour vendre la totalité des lignes de son portefeuille boursier.

Ecœuré il a perdu 30% et souhaite tourner la page des investissements en bourse.

Certains se reconnaîtront peut-être avec le récit de Kevin.

Le bear market est un cycle de marché qui fait très peur aux épargnants français au point de bouder littéralement la bourse.

Ils privilégient des placements financiers dont le capital est garanti comme les livrets réglementés.

Ils ont même perdu 3 600 milliards d’euros en 2018 avec le Livret A et continuent encore de perdre l’argent, car le taux d’inflation est supérieure au rendement proposé par les livrets réglementés.

Il faut cependant relativiser l’impact du bear market, car les marchés financiers sont haussiers sur le long terme, comme vous pouvez le voir avec les graphiques ci-dessous.

Il s’agit du graphique de l’indice S&P 500 sans les dividendes réinvestis.

 

Voici le l’évolution du graphique du Dow Jones sans les dividendes réinvestis.

J’ai également trouvé un graphique très intéressant, qui montre les performances historiques des marchés haussiers et baissiers du S&P 500, de 1926 à septembre 2018 (source ftportfolios.com)

Le cycles de hausse (bull market) ont durée en moyenne 9 ans avec un rendement moyen de 480 %.

Les cycles de baisse sur les marchés (bear market) ont durée en moyenne 1,4 an avec une perte moyenne de – 41%.

Regardons à présent les principaux bear market.

Les bear market en bourse

Les bear market ont jalonné l’histoire de la bourse avec son lot de drames humains et financiers.

J’ai sélectionné certains marchés baissiers comme la crise de 1929, la crise des valeurs technologiques, la crise financière des subprime et plus récemment le COVID 19.

La crise financière de 1929 a été d’une violence inouïe, en raison de ses répercussions mondiales, car elle a permis à Hitler de prendre le pouvoir en Allemagne.

Le Dow Jones Industrial Average a ainsi chuté de 22,6% sur la seule journée du 24 octobre 1929.

Le bear market consécutif à crise de 1929 a également été le plus long marché baissier (septembre 1929 – juin 1932) avec une chute de 80%.

Le bear market des valeurs technologiques qui a débuté en 2000 aura duré 2 ans et demi pour se terminer au début de l’année 2003.

Il fut particulièrement violent avec une baisse de 50% sans compter la disparition de nombreuses sociétés qui n’étaient pas rentables.

Le bear market des subprime qui a commencé en octobre 2007 a duré 18 mois.

L’indice nord-américain S&P 500 a baissé de 58%.

« La remontada » du S&P 500 a débuté en mars 2008 grâce aux injections massives de liquidités de la FED.

La crise sanitaire du COVID 19

Le marché baissier de mars 2020 lié à la pandémie du COVID 19 a été rapide et brutale car les bourses ont baissé de 30% avant de rebondir de 25% en avril 2020.

Le CAC40 a connu sa plus forte baisse sur 1 journée depuis sa création en 1987 en raison du COVID 19.

Les outils pour anticiper un bear market

Il n’est pas possible de connaitre avec certitude le déclenchement d’un bear market car il est par nature totalement imprévisible.

Certains traders ont réussi à anticiper des bear market et à gagner beaucoup d’argent en utilisant l’analyse fondamentale et l’analyse technique.

Il existe une différence entre évoquer tous les ans, le risque d’un bear market jusqu’au jour où cela arrive et annoncer un marché baissier imminent, alors que c’est l’euphorie sur les marchés.

A votre avis qui des deux sont les plus crédibles ?

Les 3 principales méthodes pour analyser un actif financier sont l’analyse financière, l’analyse macro-économique et l’analyse technique.

L’analyse financière a pour objectif de déterminer la valeur intrinsèque d’une entreprise à l’aide du compte de résultat et du bilan.

Les analystes financiers vont ensuite utiliser différents ratios de liquidité, de rentabilité et d’endettement, pour évaluer la performance financière de l’entreprise et sa solvabilité.

Ils peuvent ainsi connaître la valeur financière de la société et savoir si l’action est chère ou pas onéreuse.

L’analyse macro-économique analyse le taux de chômage, le PIB, le taux d’endettement et l’inflation.

L’analyse financière et l’analyse macro-économique donnent des informations utiles aux investisseurs mais elles occultent la psychologie.

La psychologie joue un rôle majeur pour comprendre le fonctionnement de la bourse et le cycle des différentes tendances, comme les marchés haussiers (bull run), les marchés sans tendance (flat) et les marchés baissiers (bear market).

L’analyse technique

« Wall Street ne change jamais, les opérateurs changent, les titres changent, mais Wall Street reste Wall Street car la nature humaine est immuable. A travers le temps, les gens ont toujours agi et réagit de la même manière sur les marchés, dominés par la cupidité, la peur, l’ignorance et l’espoir. C’est pour cette raison que les configurations numériques et graphiques sont récurrentes. »Jesse Livermore.

L’analyse technique est un outil stratégique d’aide à la décision, car elle permet de comprendre la psychologie des investisseurs en bourse, grâce aux figures chartistes et aux indicateurs techniques, comme les volumes par exemple.

Selon Bernard Baruch, un investisseur boursier américain, « les fluctuations du marché boursier ne correspondent pas à l’enregistrement d’évènements en tant que tels, mais aux réactions humaines à ces évènements ou comment des millions d’hommes et de femmes ressentent l’impact potentiel de ceux-ci sur le futur. En d’autres termes, le marché boursier est le reflet d’individus. »

Le FOMO (fear of missing out) dont le terme signifie en français la peur de rater une opportunité est un biais psychologique très puissant en bourse.

Il a ruiné de nombreux « petits porteurs » en bourse mais également des professionnels, qui ont acheté des instruments financiers par cupidité, effet de mode et peur de rater l’opportunité du siècle.

Le FOMO est un redoutable biais cognitif car les individus n’agissent pas avec la raison mais uniquement avec leurs émotions.

La célèbre citation d’Alan Greenspan, l’ancien président de la banque centrale américaine, qui avait qualifié l’ « exubérance irrationnelle » des marchés financiers fait indirectement référence au FOMO.

Le FOMO est un levier très utilisé en marketing pour propulser les ventes de produits et services.

Les meilleurs marketeurs utilisent différentes tactiques, comme la preuve sociale (avis, témoignages clients) et le sentiment d’urgence (ventes limitées dans le temps), pour commercialiser leurs offres.

Warren Buffet fustige et méprise l’analyse technique, mais force est de constater qu’il utilise implicitement l’analyse technique, lorsqu’il déclare cette citation : « « Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs. » Warren Buffet.

Il achète des entreprises de qualité à prix soldés en raison du comportement irrationnel des investisseurs boursiers qui sont paniqués en raison du bear market.

Il existe quelques indicateurs pour anticiper la probabilité d’un bear market.

Le VIX

Le Chicago Board Options Exchange Volatility Index dont l’acronyme le plus connu est le VIX, est un indicateur qui calcule quotidiennement la volatilité de l’indice S&P 500.

Surnommé indice de la peur, le VIX est surveillé comme « le lait sur le feu » par les investisseurs institutionnels, car il permet d’évaluer le risque d’un bear market sur les marchés financiers.

Ironie du sort ou coïncidence, le marché est entré dans un cycle baissier à 8 reprises, lorsque le VIX a dépassé le chiffre 40 avec les bear market suivants :

✔ Le COVID 19 en 2020.

✔ La crise financière des subprime en 2008.

✔ Les attentats du 11 septembre 2001.

✔ La crise financière russe qui a débuté en 1998.

✔ Le krach boursier d’octobre 1987.

Vous trouverez ci-dessous le niveau du VIX lors de la crise du CORONAVIRUS.

Le VXN calcule la volatilité du Nasdaq, le VCAC calcule la volatilité du CAC 40, le VXD calcule enfin la volatilité du Dow Jones Industrial Average.

Les indicateurs techniques

Les indicateurs techniques sont également des outils d’aide à la décision pour anticiper des bear market.

Le trader et investisseur Thami Kabbaj a démontré à plusieurs reprises dans ses ouvrages ou lors du salon de l’analyse technique, qu’il avait anticipé le marché baissier de 2000 et la crise des subprime, via les divergences baissières sur l’indicateur technique RSI.

Fondé par J.Welles Wilder en 1978, le RSI (Relative Strenght Index) est un indicateur technique très populaire.

Le RSI est un oscillateur borné entre 0 et 100, il permet d’évaluer la vitesse et la tendance d’un instrument financier.

La tendance est haussière lorsque les prix évoluent au-dessus de la ligne de neutralité (ligne à 50) et baissière en dessous de la zone de neutralité.

Les zones de sur achat (>70) et sur vente (< 30) sont également surveillées pour « prendre le pouls du marché ».

Le RSI est également très utilisé pour repérer des divergences haussières ou baissières.

Une divergence haussière apparait lorsque les prix s’inscrivent dans une tendance baissière alors que le RSI devient haussier.

La divergence haussière sera validée lorsque la zone de neutralité du RSI sera franchie à la hausse.

Une divergence baissière est visible sur un graphique, lorsque les prix font de nouveaux plus hauts, alors que l’indicateur RSI fait le contraire.

La divergence baissière sera confirmée lorsque la zone de neutralité du RSI sera franchie à la baisse.

Les divergences donnent des faux signaux sur les unités de temps (U.T.) courtes, mais elles sont fiables sur des U.T. longues comme le jour, la semaine, le mois ou le trimestre.

Responsable du département analyse technique chez Crédit Agricole Asset Management, Gérard Sagnier est spécialisé dans les bear market sur les actions.

Il a développé une stratégie de trading solide qui combine les divergences sur le RSI et certaines formes de bougies japonaises, pour anticiper avec succès les retournements de tendance.

Il est l’auteur du livre « Apprendre à anticiper les retournements de tendance sur les marchés actions ».

Le climax run

Le climax run est une configuration graphique et technique qui montre une forte accélération des prix en mode fusée avec des volumes délirants.

Il représente un marqueur puissant pour identifier la phase de distribution prélude au bear market.

4 stratégies pour gagner de l’argent dans un bear market 

« Au 20eme siècle, les Etats-Unis ont connu deux guerres mondiales, des conflits militaires couteux, la grande dépression, une dizaine de récessions et de paniques financières, des crises pétrolières, des épidémies, et la disgrâce présidentielle. Et l’indice Dow Jones est passé de 66 à 34 111 points.” » .Warren Buffett.

Le buy and hold

Le buy and hold est certainement la stratégie d’investissement la plus classique pour investir en bourse.

Vous achetez tout simplement des actions et de préférence des leaders de marché qui versent régulièrement des dividendes.

Vous conservez vos titres contre vents et marées.

Prenons un exemple avec Air Liquide, une belle entreprise saine et rentable qui est un leader mondial de marché.

Vous avez acheté 500 titres Air Liquide en octobre 2007 au prix de 41 euros, soit un investissement de 20 500 euros (hors frais de courtage).

Au plus fort de la crise financière de 2008, le titre baisse de 40,91% mais il a cependant gagné + 230,01% ce jour sans compter les dividendes versés !

Ci-dessous le graphique d’Air Liquide en unité de temps trimestre.

Le value investing

« Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs. » Warren Buffet.

Le value investing ou investissement dans la valeur est une stratégie d’investissement très rentable à condition de bien maîtriser l’analyse financière.

Il s’agit tout simplement d’acheter des actions d’entreprise leaders de marché ou premium qui sont injustement massacrées en bourse en raison du bear market.

La stratégie consiste réaliser une plus-value à l’achat en achetant des actions qui ont perdu au minimum 20%.

Il s’agit d’une stratégie d’investissement très long terme en vue d’acquérir des titres de qualité.

L’investisseur boursier Warren Buffet utilise cette stratégie d’investissement avec merveille depuis plus de 50 ans.

Warren Buffet est devenu milliardaire en partant de zéro, grâce au value investing enseignée par son professeur Benjamin Graham, lorsqu’il était étudiant à l’université.

Il dirige son propre fonds d’investissement Berkshire Hathaway, dont la valorisation avoisine les 645,85 milliards de dollars, en date du 06 mai 2021, (source Google Finance)

Il possède des participations importantes dans le secteur technologique avec Apple, le secteur agroalimentaire (Coca-Cola, Kraft Heinz) et le secteur bancaire ( Bank of America, American Express, Wells Fargo, JP Morgan & Chase).

Warren Buffet met à rude épreuve la théorie de l’efficience des marchés, selon laquelle il est impossible de battre le marché, compte tenu de la performance de ses investissements

La holding Berkshire Hathaway a enregistré une performance de 2 744,06 % sur les 55 dernières années (source Berkshire Hathaway).

Warren Buffet surclasse le S&P 500  via son fonds d’investissement avec une performance moyenne de 20% sur 20 ans, soit le double du S&P 500.

Il utilise uniquement l’analyse financière des entreprises pour prendre des décisions investissement.

Il profite des bear market pour acheter des entreprises dont la valorisation boursière est très inférieure à la valeur intrinsèque de l’entreprise.

Il achète systématiquement des entreprises leaders de marché qui versent régulièrement des dividendes et dont le business model est facile comprendre.

Warren Buffet n’investit pas dans des valeurs de croissance ou des sociétés tech.

Il concentre ses investissements dans des entreprises cotées sur le Nyse (New York Stock Exchange) avec les principales caractéristiques suivantes :

✔ Les sociétés sont en situation de quasi-monopole dans leurs secteurs d’activités avec « des barrières à l’entrée très importante ».

✔ Elles offrent une forte visibilité.

✔ Elles sont dirigées par des personnes compétentes et intègres moralement.

✔ Les marges sont élevées.

✔ La rentabilité sur les capitaux propres est également élevée.

✔ La dette ne doit pas dépasser 50% des fonds propres.

Le D.C.A. pour Dollar Cost Average est une stratégie d’investissement très simple à mettre en place si vous souhaitez investir en bourse sans stress et en toute sécurité.

Il suffit d’allouer une somme fixe mensuelle pour acheter par exemple des tracker sur indices ou des actions.

Peu importe les conditions de marché et la tendance des actifs financiers.

Le Dollar Cost Average est également très avantageux pour neutraliser la volatilité des marchés financiers pour les 3 motifs suivants :

✔ Lorsque le marché est haussier vous profitez à plein régime du bull market.

✔ Lorsque le marché est baissier vous achetez à bon compte et en donc en plus grande quantité des actifs financiers bradés en raison du bear market.

 ✔ La volatilité des marchés devient un atout pour optimiser votre risque tout en  diminuant votre prix de revient.

Cette stratégie évoquée par Benjamin Graham dans son livre « L’investisseur intelligent » est très efficace pour les 3 raisons suivantes :

  • Il n’est pas nécessaire de suivre le marché avec assiduité.
  • Vous n’avez pas besoin d’être un expert au carré des marchés financiers.
  • Vous créez un patrimoine financier sur le long terme qui va vous enrichir grâce à la puissance des rendements composés.

Le permanent portfolio Harry Brown

Harry Brown est un investisseur américain et le concepteur d’une stratégie d’investissement appelée permanent portfolio.

Il s’agit d’une stratégie digne d’intérêt et considéré comme l’un des meilleures au monde pour les 4 raisons suivantes :

✔ Elle offre un rendement moyen de 9,3 % sur 40 ans.

✔ C’est un anticorps puissant contre la volatilité.

✔ Elle s’adapte à tous les cycles économiques ( croissance, récession, inflation, déflation).

✔ La facilité de gestion du portefeuille.

Le permanent portfolio est composé de 4 classes d’actifs avec la singularité d’être décorrélés. 

Les performances du permanent portfolio sont au rendez-vous depuis 4 décennies avec 8,60% de rendement sans compter un max drawdown de seulement 13,36% contre 50,97 % pour le S&P 500.

Vous pouvez coir ci-dessous les évolutions du drawdown du permanent portfolio d’Harry Brown par rapport au S&P 500.